Patrice SEWADE de l’association SOJAGNON nous expose les tenants et aboutissants de ce regain d’activités dans la filière Soja du Bénin.
COVID-19 au Bénin : « Nous avons connu une chance au niveau de la filière soja »
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L’assemblée nationale sensible des préoccupations des acteurs
Le bureau national de Renova élargi à la coordination départementale du Zou a été reçu ce 13 Août 2019 à 9 heures par la vice-présidente du bureau de l’Assemblée nationale, Honorable Mariam CHABI TALATA assisté par le Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée Monsieur Mathieu AHOUANSOU et de Madame KOUNDE Léyra Secrétaire Général Administratif Adjoint de l’Assemblée Nationale.
Le secteur agricole reste une préoccupation pour le gouvernement. Toute chose qui l’incite à solliciter l’accord du parlement pour la ratification de différents prêts pour le développement du secteur. Le dernier est l’accord de prêt pour la valorisation de la filière anacarde. Ce regard des politiques en direction du secteur agricole réjouit les acteurs qui à travers le Réseau des ONG actives dans l’agriculture durable (Renova) portent leurs doléances auprès du président du parlement afin de doter le secteur d’instruments constitutionnels permettant non seulement sa sécurisation mais aussi garantissant une sécurité alimentaire saine aux populations. C’est dans ce cadre qu’une délégation du bureau du Renova conduite par son coordonnateur, Patrice Sèwadé a été reçue ce mardi 13 Août 2019 par la vice-présidente de la huitième législature.
Précisant à l’entame que cette rencontre a été instruite par le président de l’Assemblée nationale afin de lui faire un compte rendu fidèle au regard de l’importance du sujet, le directeur de cabinet a invité la délégation à faire part à la vice-présidente, Mariam Chabi Talata de leurs préoccupations. Le président du réseau National des ONG actives dans l’agriculture durable a donc abordé point par point les préoccupations des organisations qui interviennent dans le secteur de l’agriculture. Mais avant toute chose, il a au nom des organisations présenté ses félicitations au président de l’Assemblée nationale et son bureau ainsi que la huitième législature qui reste un espoir pour le peuple. Ainsi, sensible à leur rôle premier dans le secteur, ces organisations se disent préoccuper de ce que le secteur soit doté d’une loi d’orientation agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle. En effet, le secteur agricole étant un secteur sensible dans la vie de l’individu, il n’est pas normal que cela soit dépourvu d’une loi d’orientation quitte à garantir à la population consommatrice sa survie en consommant les produits agricoles sains.
Un plaidoyer est donc fait afin que les parlementaires prennent en compte cette préoccupation qui concerne non seulement les producteurs mais aussi les consommateurs dont ils sont inclus. L’autre question importante dont a parlé le Président du réseau est relative à l’adoption d’une loi encadrant les interprofessionnels de chaque filière. Consciente que ces interprofessionnels jouent un rôle indispensable pour la promotion de l’agriculture et la valorisation des productions, la délégation veut éviter que les interprofessionnels soient victimes des volontés délibérées des gouvernants de mettre fin à leur organisation selon leur bon vouloir. Il cite l’exemple de l’AIC qui a été suspendue, il y a quelques années malgré son rôle plus qu’indispensable pour la promotion du secteur et des acteurs. Le coordonnateur du Renova a aussi souligné la nécessité de revoir à la hausse le budget alloué au secteur agricole qui constitue un maillon important dans la chaine de production de valeur. Il souhaite qu’un regard soit porté en direction du conseil agricole afin de faire bénéficier des fruits des recherches aux producteurs à la base qui parfois ne savent ni lire ni écrire en français mais qui bénéficient des formations en alphabétisation. Il faut noter que ces préoccupations portées devant le bureau de l’assemblée ne sont pas tombées dans les oreilles de sourd puisque la vice-présidente s’est dite sensible à ces questions d’intérêt national sur lesquelles il urge de se pencher. Elle a promis non seulement de rendre compte fidèlement au président mais aussi constituer un lobby auprès de ses pairs afin d’étudier ces lois qui dira-t-elle s’avèrent indispensables pour le secteur.
Giscard AMOUSSOU
Les ONG actives dans l’agriculture durable s’informent grâce à RENOVA
Parakou, Bohicon et Lokossa ont abrité les séances d’information des ONG sur la Stratégie Nationale du Conseil Agricole deuxième génération (SNCA2). Du 14 au 19 juillet 2019, le Réseau National des ONG actives dans l’agriculture durable (RENOVA), s’est donné pour mission de renforcer les capacités de ses organisations membres sur la SNCA 2. Cette rencontre est financièrement soutenue par le PPAAO de ProCAD.
Le Réseau National des ONG actives dans l’agriculture durable (RENOVA) apporte de rudiments aux membres. C’est Parakou qui a accueilli l’étape du septentrion. Portant sur l’internalisation de la stratégie nationale du conseil Agricole 2ème génération et du mécanisme de délivrance d’agrément pour l’exercice en clientèle privée de la fonction du conseil Agricole, ladite formation est soutenue financièrement par le PPAAO de ProCAD. Elle a lieu dans trois localités du Bénin.
L’étape de Parakou
L’étape de Parakou qui est la toute première a lieu le 15 juillet 2019 avec 25 ONG actives dans le secteur agricole venant des départements de l’Alibori, de l’Atacora, du Borgou et de la Donga. Elle a été animée par le Directeur de la Qualité des Innovations et de la Formation Entrepreneuriale (DQIFE/MAEP), Damien Gilbert AGUEH et le Chef Service des Innovations et de l’Appui au Conseil Agricole (C/SIACA), Monsieur Amadou Abdou. Le Président de RENOVA, Monsieur Lagnon Patrice SEWADE, à l’entame de la formation a souhaité la bienvenue aux ONG membres qui ont répondu présent à la formation. Ce qui selon lui témoigne de l’importance qu’accorde chacun à la valorisation du secteur agricole d’une part et d’autre part au renforcement du Réseau RENOVA. Il a expliqué le contexte dans lequel travail le réseau, sa valeur ajoutée dans le secteur agricole et son positionnement dans le cadre institutionnel du secteur agricole. Le RENOVA est membre du Comité National d’Orientation et du Suivi du secteur agricole (CNOS). Il a pour finir féliciter la qualité de Gouvernance du secteur agricole par son Excellence Patrice Talon, Président de la République et Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, pour leur implication personnelle à la révision de la stratégie nationale du conseil agricole 2ème génération, leur orientation stratégique et l’adoption en Conseil des Ministres. Remercier Monsieur Bertin ADEOTI, Coordonnateur du Programme Cadre d’Appui à la Diversification Agricole (ProCAD) et Madame Virginie MIGUEL Chef Programme de Productivité de l’Agriculture en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Bénin) sous financement de la Banque Mondiale et du Gouvernement du Bénin . Il appelle chacun des participants à être attentif à la formation et à s’inscrire pour l’obtention de l’agrément. Au terme de la rencontre, les ONG ont reçu chacun deux exemplaires du document vert de stratégie nationale du conseil Agricole (SNCA) 2018-2025.
L’étape de Bohicon
22 participants ont répondu à l’appel de RENOVA pour cette formation dans le Zou pour le compte de l’Ouémé- Plateau et Zou-Colline. Le président du Réseau, a avant tout salué la présence de tous. Tout en remerciant le Ministre à travers la Direction de la Qualité des Innovations et de la Formation Entrepreneuriale et l’implication personnelle du directeur à cette formation, il s’est réjoui de l’intérêt de la thématique qui profiterait à toutes les ONG. Patrice Sèwadé a remercié toute la coordination qui n’est pas restée loin de cette organisation. Il a précisé que « Au terme de cette formation, nous devons être capables de constituer nos dossiers pour obtenir l’agrément ». Il a insisté d’ailleurs à ce que chacun y prête vraiment une attention particulière. « Soyez attentifs et que ce qui sortira soit un acquis pour chacun », a-t-il notifié. A l’entendre, « les ONG se sont regroupées en un bloc pour répondre efficacement aux appels des gouvernements afin de les accompagner dans la promotion du secteur ». Il faut préciser que le RENOVA est né à la suite des réformes pour doter le secteur agricole d’un organe représentatif. La faîtière des ONG du secteur agriculture. Il a un bureau National composé de trois organisations membres (Président, Secrétaire Général et Trésorier Général). Le REDAD, assure la présidence du Réseau RENOVA pour un mandat de Cinq (05) ans. Pour Monsieur SEWADE Président du RENOVA, « Il faut capitaliser les acquis pour permettre aux gouvernants d’avoir confiance aux Organisations et se baser sur elles pour valoriser le secteur agricole ». Le Directeur de la Qualité des Innovations et de la Formation Entrepreneuriale (DQIFE/MAEP), Damien Gilbert AGUEH n’a pas manqué de souligner ce que doit être le RENOVA et son rôle pour le conseil agricole. « Ce réseau ne doit pas rester en marge du conseil agricole et la nouvelle stratégie de promotion du secteur agricole », fait savoir le directeur. Cette formation souligne, le directeur a été effective parce que « le RENOVA a joué convenablement le rôle de l’avocat pour chacune des ONG présentées ». Avant d’aborder les thématiques inscrites à l’ordre du jour, Damien G. AGUEH a indiqué que « Il y a un document qui régit le conseil agricole et c’est le document de stratégie adopté en 2005 par tous ceux qui interviennent dans le secteur ». Mais pour ça, « la vision étaient focalisée sur l’aspect quantitatif de l’augmentation de la production. La dimension économique et financière n’était pas dans les objectifs ». C’est alors que survient le SNCA 2 issu de la révision SNCA 1. « Le rôle qui vous incombe est un grand rôle, c’est une mission indispensable pour le pays. C’est pour attirer votre attention pour que ce qu’on veut faire réussisse. Poser toute sorte de question », laisse-t-il-entendre.
Etape de Lokossa
Le Président de RENOVA n’a pas manqué de dire son satisfécit par rapport à la participation de Lokossa. « Je suis très heureux de la mobilisation. Cela témoigne de l’intérêt que revêt cette formation ». Il fait savoir que « Nous sommes dans un réseau et nous avons souhaité cette formation pour vous permettre d’avoir Les informations sur la SNCA 2 ». Selon celui-ci, « C’est aussi un moment pour chacun de comprendre comment postuler pour avoir l’agrément. Cet agrément dira le président permettra aux organisations de compétir pour des marchés tant au niveau national qu’international sur la mise en œuvre du conseil agricole au profit des acteurs agricole à la base. Il invite donc les participants à plus d’attention. « Nous devons suivre attentivement. Les débats ont été enrichissants dans les autres localités et ce sera pareil ici. Il faut bien suivre, poser des questions pour qu’à la fin, nous ayons beaucoup de postulants pour l’agrément ». Il salue la direction qui s’est investie pour la réussite de la formation à travers la présence effective du Directeur technique national en charge du Conseil Agricole et de son chef de service. Le directeur de la Qualité des Innovations et de la Formation Entrepreneuriale (DQIFE/MAEP), Damien G. AGUEH a mis l’accent sur les différentes thématiques de cette formation. Il a par ailleurs fait l’historique de l’avènement de la SNCA 2. Il faut dire que les participants à Lokossa étaient au total 31.
Selon Monsieur Amadou Abdou, chef service des innovations et de l’appui au conseil agricole, « le gouvernement a opté pour l’approche de faire faire au niveau des ATDA et c’est les prestataires privés qui vont faire le conseil agricole au niveau des producteurs dans les villages. Un document a été rédigé dans ce sens et il est de bon ton qu’on rencontre les acteurs pour leur parler du contenu. Seulement l’intervention ne serait plus comme avant parce que le gouvernement a décidé de réorganiser le conseil agricole à travers l’obtention d’agrément. Un agrément qui est délivré par le Ministre en charge de l’agriculture ».
Monsieur Henri Totin de l’ONG JEVEV entendu Jeunesse et Emploi Vers une Economie Verte n’a pas manqué de dire son satisfécit pour cette formation qui est la bienvenue. « Je suis très séduit par l’organisation de cette formation. Elle est la bienvenue. A travers ladite formation nous savons désormais les différentes conditions pour obtenir un agrément dans nos contrées respectives. En dehors de cela tout le dispositif administratif autour de l’obtention de l’agrément a été élucidé. Je dirai qu’aujourd’hui nous repartons avec des acquis sur la SNCA 2 et le processus d’obtention de l’agrément ».
Formation proprement dite des ONGs
Assurée par le Directeur de la Qualité des Innovations et de la Formation Entrepreneuriale (DQIFE/MAEP), Damien G. AGUEH et le responsable à la formation, la formation était composée d’un ensemble de quatre thématiques. La première porte sur la Stratégie nationale du Conseil agricole. Un résumé de ce document a été fait aux participants afin de leur permettre d’avoir une idée et de saisir l’importance du contenu dudit document. A cet effet, l’accent a été mis sur les objectifs, les défis et enjeux, la vision et l’objectif global, les principes généraux, les types de services et la démarche globale de mise en œuvre. Entre autres des précisions ont été faites sur les défis et enjeux dont le développement de mécanisme de financement, l’augmentation de la couverture, les thématiques géographiques, la modernisation des dispositifs, le renforcement des liens entre le conseil, la formation et la recherche, la forte implication des collectivités locales. Comme enjeux, il y a la prise en compte des producteurs analphabètes dans tous les types de conseil agricole, l’option d’accompagnement de l’émergence des chaînes de valeurs. Il faut noter que de façon globale la vision du SNCA 2 est de mettre en place d’ici 2025, un dispositif de conseil agricole efficace bien coordonné et répondant aux besoins des acteurs des chaînes de valeurs et mis en place dans le but de rendre les professionnels et d’améliorer leurs revenus.
La deuxième communication porte sur financement des projets de filets sociaux de sécurité notamment le Fonds Régional pour l’Agriculture et l’Alimentation de la CEDEAO et le Financement des appels à propositions de projets innovants. Cette thématique a abordé entre autres les Objectifs du fonds, les Principes généraux dont l’instrument de financement de la CEDEAO héberge ECOWADF, la gestion du Fonds sur la base des règles et procédures définies conjointement par la Commission et la BIDC et la mise en œuvre de conditions assurant la transparence de la gestion du Fonds. En ce qui concerne les Types de guichets, le communicateur a mis en exergue, l’Appui à l’intégration régionale, l’Appui à la sécurité alimentaire, l’Appui à l’innovation et au renforcement de capacités et l’Appui au cadre politique, institutionnel et réglementaire régional. Quant aux Principes d’intervention du fonds, il prend en charge le financement des actions strictement régionales, qui relèvent de la souveraineté de la région d’une part et intervient en cofinancement de programmes nationaux d’autre part. Mettant un point particulier sur les subventions. Il s’agit de financer ou cofinancer les programmes d’investissements, de Cofinancer des politiques ou programmes nationaux de subventions aux intrants, équipements de production et de transformation ou de Promouvoir les innovations et financer les programmes de renforcement des capacités. Il y a aussi la bonification des taux d’intérêts qui vise à réduire le coût du crédit dans différents domaines, notamment l’approvisionnement en intrants et en équipements pour la production et la transformation, ainsi que la commercialisation. Aussi souligne-t-il la garantie des prêts qui est un outil destiné à assumer une part du risque encouru par les établissements bancaires pour faciliter leur investissement dans le financement de l’agriculture. En ce qui concerne les prêts, ils ne figurent pas en tant que tel dans l’architecture du dispositif de financement. Le communicateur précise que les lignes de crédit sont ouvertes par les banques commerciales et/ou les banques de développement. Le fonds régional n’intervient que pour fournir des cautions ou des bonifications d’intérêts. La dernière communication a porté sur l’exercice en clientèle privée, les textes y régissant, les conditions, les dossiers. Il faut noter qu’après les communications, les participants au regard de l’intérêt de la formation ont émis diverses préoccupations visant d’une part à mieux comprendre certains aspects et d’autre part des objections sur certains aspects relatifs aux thématiques développées.
Il est à noter surtout que loin d’un simple atelier d’internalisation, les organisations participantes à travers leurs représentants ont fait de fortes recommandations à l’endroit de l’autorité. Lesdites recommandations qui ont été objets de discussions au cours des trois sessions concernent entre autre, l’attestation fiscale imposée aux ONG alors qu’elles sont des organisations à but non lucratif. Il s’avère nécessaire de corriger cette exigence afin de suppléer par l’attestation de non-imposition ou le quitus fiscal pour permettre à beaucoup d’organisations de soumissionner. Aussi ont-ils évoqué la question relative aux critères de qualification pour postuler à l’agrément. Parmi ces critères note-t-on la présence d’un ingénieur agronome avec une expérience de cinq à dix ans. Les organisations ont souhaité d’alléger cette condition, car les charges y afférentes risquent d’être insupportables par les ONG.
Giscard AMOUSSOU
REDAD obtient la confiance de ses pairs
Vincent KOBA de REDAD et Victor GBEDO Victor de BETESDA sont les deux représentants devant siéger au sein de la prochaine mandature du Conseil Économique et Social. Connu pour leur engagement à rehausser l’image des Organisations Non Gouvernementales et Association qui luttent pour le bien-être des populations dans divers domaines, les deux organisations ont reçu l’onction de leurs pairs. Après avoir soumis à l’appréciation des ONG du Bénin la candidature du REDAD au Conseil Économique et Social, les acteurs ont donné leur accord suite à un long processus. Ainsi la candidature du REDAD a été acceptée par plus de 800 Organisations et associations. En dehors du représentant de REDAD, le second choix est porté sur un représentant de BETESDA. Au terme du processus, les organisations non gouvernementales et associations au Bénin ont choisi Vincent KOBA de REDAD et Victor GBEDO Victor de BETESDA comme leurs représentants au sein la prochaine mandature du Conseil Economique et Social.
Les acteurs non Etatiques apportent leur contribution
Les résultats provisoires de l’audit institutionnel du MAEP et de ses structures partenaires (Acteurs Non Etatiques) a fait objet d’un atelier de restitution à l’hôtel Princesse de Bohicon du 3 au 4 juillet. Aussi se déroule les 4 et 5 juillet à Lokossa, sous la présidence du ministre Gaston Dossouhoui celui de la zone sud portant sur le même thème.
Partager avec les structures centrales, déconcentrées et rattachées du MAEP les résultats de la phase diagnostic de l’audit fonctionne d’une part et présenter et discuter les axes d’interventions proposés qui serviront à la mise en place d’un plan de renforcement et d’un plan de formation. Tel est la vision que sous-tend cet atelier régional de présentation et d’analyse des résultats du diagnostic de l’audit fonctionnel du MAEP. L’atelier de Bohicon a été présidé par le secrétaire Générale du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Après avoir souligné l’importance qu’accorde le Ministère aux résultats de cet audit, elle a remercié l’Union Européenne pour son soutien sans cesse renouvelé à notre pays en général et au secteur agricole en particulier. Dans son mot, elle a appelé les participants à apporter toutes les contributions nécessaires pour l’amélioration des résultats de la mission d’audit. Comme bien de partenaires, le Réseau National des ONG actives dans l’agriculture durable (RENOVA) n’a pas été du reste. Ayant activement pris part aux travaux, les membres de ce réseau ont donné la contribution des organisations du secteur de l’agriculture quant à l’appui institutionnel a apporté à la faîtière des ONG. Au cours de cet atelier, les participants ont disséqué tous les problèmes qui tournent autour de la politique agricole et développement institutionnel, des ressources humaines et financement agricole, de la communication, la décentralisation et la déconcentration. Toute chose qui a permis de faire des recommandations importante pour la valorisation du secteur.
Au nombre de ces fortes recommandations, notamment en matière de politiques agricole, il a été suggéré de ressortir l’implication montante des Acteurs Non étatiques dans les processus de définition, de gestion et de mise en œuvre des politiques agricoles. En ce qui concerne la communication, il s’agira d’actualiser les informations du secteur en prenant en compte les données sur le Réseau National des ONG actives dans l’Agriculture durable RENOVA dans la catégorie des Acteurs Non Etatiques (ANE). Monsieur SEWADE Patrice Lagnon, Président de RENOVA a pris part aux travaux.
Au cours de cet atelier, il a été aussi question de faire connaitre le programme PADDSA aux acteurs intervenants dans le secteur agricole. Ainsi, il fut dire que le PADDSA est un programme d’appui à la réforme sectorielle du secteur agricole sur cinq ans (2017-2021) qui comprend un appui budgétaire et un appui complémentaire en soutien à la mise en œuvre de la politique agricole et des réformes entreprises. Il faut noter que le Programme d’Appui au Développement Durable du Secteur Agricole (PADDSA) financé par l’Union Européenne reste un million important de la chaine d’accompagnement. Il constitue un Appui Complémentaire centralisé d’Assistance Technique au MAEP. Innocent Togla, Secrétaire Général Adjoint du MAEP s’est réjoui de la participative active et productive des partenaires et surtout de l’atteinte des objectifs attendus.
Le même exercice est en cours avec les acteurs de la zone du Sud Bénin les 4 et 5 juillet 2019 à l’hôtel Link de Lokossa dans le Mono. Celui-ci sous la houlette du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche permet au numéro 1 du secteur de faire comprendre aux acteurs le bien-fondé de cette rencontre. Le ministre Gaston Dossouhoui a souhaité qu’une plus-value soit apportée aux réflexions comme celle de l’atelier de Bohicon.
C’est le lieu pour tous les acteurs de se mobiliser pour une veille attentive. Cet atelier sur les résultats provisoires de l’audit institutionnel du MAEP et de ses structures partenaires a été un cadre indispensable pour repenser les relations entre organisations et le ministère. Toute chose qui contribue à la véritable promotion du secteur agricole du Bénin conformément à la vision du gouvernement à travers son programme d’actions quinquennal.
Chers Partenaires,
Nous venons de recevoir une invitation de FARA via l’Institut National de Recherche Agricole du Bénin (INRAB) pour prendre part à une session de formation des formateurs pour la mise en place des plateformes d’innovation dans la recherche agricole pour le développement qui aura lieu à Dakar du 25 au 29 mars 2019.
INRAB, structure Coordonnatrice du Système National de la Recherche Agricole (SNRA), a identifié l’une de ses composantes qu’est le REDAD pour participer à la formation de Dakar. Après échanges avec quelques membres du réseau, Monsieur Patrice SEWADE, Coordonnateur du REDAD représentera l’institution. De son retour de la formation, il organisera une restitution aux membres du réseau.
REDAD, soyons tous durable.
Le samedi 9 mars 2019, de 10h à 11h30, je suis l’invité d’une émission plateau-télé sur Golfe TV. Je serai avec Dr Adjovi Ahoyo Nestor, Directeur Scientifique et Directeur Général Adjoint de l’INRAB. L’émission sera en direct et abordera probablement les questions suivantes: 1- Contexte et justification de la dynamisation du SNRA, 2- Résultats des différents ateliers du processus 3-Comment la Recherche Agricole peut-elle accompagner les réformes dans le secteur agricole 4- Résultats phare Obtenu par le recherche pour booster le développement des CVA, etc.. La tâche est immense mais pas impossible. Soyez câblé, priez pour nous pour que nous soyons plus éclairés pour révéler les acquis de la recherche agricole au service du développement au Bénin. REDAD, soyons tous durable, Lagnon Patrice SEWADE, @redadbenin
Le coordonnateur de Redad voudrais vous informer qu’il a été retenue par le Département de l’Agriculture des États-Unis – Service agricole étranger (FAS), du Réseau de sécurité alimentaire USAID / USDA / FDA (FSN) et de la FSPCA (Alliance de contrôles préventifs en matière de sécurité alimentaire) et autorisé par la CEDEAO à participer au cours d’agent individuel qualifié pour les Contrôles préventifs (PCQI) et cours d’instructeur principal (LI). Cette formation de cinq jours se déroulera du 20 au 25 août 2018 à HOTEL Alisa, Accra, Ghana.la thématique centrale porte sur la sécurité alimentaire et les normes commerciales axées sur le risque : Politique et les normes de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Vous avez ci-joint, l’agenda du cours.
Final FSPCA 3-day PCQI Course Agenda Ghana with instructors 30July18-GB-FR
Food Safety and Standards Day One Agenda Rev 8 3 2018-agenda final to be translated into french
Food Safety and Standards Day One Agenda Rev 8 3 2018-agenda final-GB-FR
Final FSPCA 3-day PCQI Course Agenda Ghana with instructors 30July18