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Accompagnement des Agribusiness Clusters dans les filières agricoles au Bénin

Du 04 au 06 octobre 2022, s’est déroulé une visite d’échanges et de partage d’expériences avec les principaux acteurs du Groupe Thématique Agriculture (GTA).

À la fin de l’avant-dernière session du Groupe Thématique Agriculture (GTA) de l’année 2022, l’une des recommandations majeures était l’organisation d’une mission conjointe MAEP – ANE – PTF dont le Thème principal est intitulé : « Concepts et accompagnement des Agribusiness Clusters dans les filières agricoles au Bénin »

L’objectif de la mission est de prendre connaissance de la dynamique des clusters dans l’approche filière mise en place par le gouvernement à travers son Programme d’Actions.

De façon spécifique, il s’agit de :

  • prendre connaissance du mode de fonctionnement de quelques entreprises agricoles ;
  • identifier les types de liens d’affaires mis en œuvre par les entreprises agricoles dans le cadre de la promotion des filières ;
  • identifier les différents types d’accompagnement dont bénéficient ces entreprises agricoles.

La mission a été conduite par Dr. Françoise Assogba Komlan, Secrétaire Générale du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP). Elle a démarré le mardi 04 octobre 2022 par la visite du site hydroagricole de production intensive de piment de Itagui, dans la Commune de Dassa-Zoumé, construit par le Programme Approche Communale pour le Marché Agricole (ACMA2).

Le 05 octobre, la mission a commencé par une brève introduction de l’approche Agribusiness Cluster (ABC)-Coaching du ProAgri4 /questions de compréhension, la présentation de quelques Master coachs avec leur programme de formation puis la visite de terrain de deux groupes ABC Soja bio de Aklamkpa à Glazoué et ABC Soja de Boubou à Savè.

La mission s’est penchée sur la Session élevage et a visité dans la même journée du 05 octobre, le marché à bétail de Tchaourou des discussions avec le comité de gestion du marché ont été menées (SNV pour le programme PDIEM). Aussi, des échanges ont lieu avec l’UCOPER de Tchaourou et ont porté sur le processus d’accompagnement du programme ProPFR et perspectives (Equipe ProPFR).

Le 06 octobre, la mission a échoué dans la commune d’Allada, avec une visite effectuée sur le site d’une entreprise de production des produits phytosanitaire, compost, charbon actif, etc. « biologique » appuyé par ENABEL.

Au terme des trois jours, la délégation a visité plusieurs structures agricoles à Dassa, Savè, Parakou et Allada.

Le Président du RENOVA, Mr Patrice SEWADE, a participé à cette mission aux côtés des représentants des Acteurs Non Étatiques.

Pour rappel, la délégation de la mission conjointe PTF-ANE-MAEP est composé des représentants de l’Union européenne (UE), de l’ambassade des Pays-Bas, Enabel, la Coopération Suisse, la GiZ, la PASCiB, la PNOPPA, le RENOVA, la CNAB et le Secrétariat Général du MAEP. 

L’association des agronomes ressortissants du Couffo (ARC) est née le samedi 12 Décembre 2020. C’est au cours d’un congrès que ce creuset a vu le jour dans la salle de réunion du centre de promotion sociale d’Aplahoué. Un bureau a été élu pour conduire la destinée de ladite association.

Encore une initiative louable. Comme le dit les experts, la terre ne ment jamais. C’est désormais ce que les spécialistes de la terre du département du Couffo veulent une fois de plus démontrer en se mettant ensemble à travers l’association des Agronomes Ressortissants du Couffo (ARC). Ils entendent donc promouvoir la solidarité entre agronomes ressortissants du Couffo d’une part, renforcer le développement agricole du Couffo et du Bénin d’autre part puis renforcer l’insertion professionnelle des agronomes du Couffo. Tels sont les visions qui sous-tendent la création de l’ARC. Avec des experts réunis au sein de ce creuset, l’ARC entend apporter sa touche pour le développement agricole du Couffo. C’est donc dans l’optique de contribuer au développement du Couffo à travers une meilleure valorisation des compétences et expertises des agronomes ressortissants de ce département tant sur le plan national, régional qu’international que l’ARC a vu le jour. Réunis en association des Agronomes Ressortissants du Couffo (ARC), ils vont désormais porter à cœur les réalités concernant l’agriculture dans leur département. Ceci dans le but de donner un visage nouveau au secteur dans le département.

Justin EDAH, Président de l’association des Agronomes Ressortissants du Couffo (ARC)

Président du comité d’organisation, Justin Edah, a reconnu les mérites des différents groupes thématiques pour leurs efforts consentis. Le chef service des ressources humaines à la préfecture et représentant du préfet du Couffo, Aimé Sodegla, a salué l’initiative. Il rassure les membres de l’ARC de la disponibilité du préfet s’engage à les accompagner sur divers plans. Après la lecture, l’étude, l’amendement et  l’adoption des statuts et règlement intérieur, un conseil d’administration de 13 membres dirigé par Justin Edah a été mis en place pour un mandat de trois (03) ans renouvelable. Le chef service à l’enquête et statistiques à la Ddaep et représentant de la Ddaep/Couffo, Fernando Dossou tout en reconnaissant la justesse de ce creuset se dit convaincu que le département devra ainsi améliorer sa production agricole. Houenoumadji Edo, Président des producteurs du Couffo n’est pas allé par deux chemins pour inviter ses pairs à se départir de la politique et accompagner réellement le secteur conformément à leur vision. C’est donc parti pour le secteur agricole du Couffo qui constituait un véritable maillon pour l’économie béninoise.

 

Les membres du bureau :

  • Président : EDAH Justin
  • Vice-président : DOGBLE Lavagnon Bienvenu
  • Secrétaire Général : FANDY Mignannou
  • Secrétaire Général Adjoint : SEWADE Patrice
  • Trésorier Général : DOHOU Séraphin
  • Trésorier Général Adjoint : DOKPO Alexis
  • Responsable à l’Entrepreneuriat et à l’Emploi : OUIDOH Fructueuse
  • Responsable à la Promotion de la Formation Agricole : BALLO Christelle
  • Responsable de l’Appui à la Décentralisation : KOUHOUNDJI Naboua
  • Responsable des Etudes et de la Promotion du Développement Agricole : EGAH Janvier
  • Responsable chargé de la communication et de la Promotion du Genre : GBESSO Sophie
  • 1er Organisateur : SOSSOU Maradona Fan’se
  • 2ème Organisateur : GBONDJIN SATCHI Jean

Les Commissaires aux comptes :

  • 1er CC : GODOUI Alfred
  • 2ème CC : DAHOUE Joukov

Système National de Recherche Agricole du Bénin (SNRA Bénin) : Les deux organes de gouvernance installés

Après leur élection dans les divers organes, les membres des deux organes du Système National de Recherche Agricole du Bénin (SNRA Bénin), ont été officiellement installés. La cérémonie co-présidée par le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi DOSSOUHOUI et la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Madame Eléonore YAYI LADEKAN s’est tenue le vendredi 03 juillet 2020 dans les locaux de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB) à Cotonou.

C’est parti pour un nouveau départ dans le secteur de l’agriculture. Ceci avec la volonté du gouvernement qui a voulu mettre à la disposition du secteur des organes codirigés par des chercheurs et des spécialistes. Ainsi, le Système National de Recherche Agricole du Bénin (SNRA Bénin) prend son envol pour le bien des acteurs du monde agricole. Au cours de la cérémonie d’installation des membres, la ministre en charge de la recherche scientifique n’a pas manqué de dire ses félicitations à son collègue de l’agriculture, Gaston DOSSOUHOUI. Elle salue les diligences effectuées par son collègue depuis la prise du décret jusqu’à l’installation desdits organes de gouvernance du SNRA-Bénin.

Directeur général de l’Institut National de Recherche Agricole du Bénin, Dr Alphonse ADJANOHOUN, a pour sa part expliqué comme s’est déroulé le processus qui a conduit à la prise de décret sur le SNRA-Bénin. Tout en saluant l’implication effective des deux ministres et surtout du Chef de l’État, il s’engage à ce que lesdits organes jouent pleinement leurs rôles pour la transformation qualitative et quantitative de l’agriculture béninoise. « Le Système National des Recherches Agricoles du Bénin est désormais institutionnalisé », a fait savoir Gaston DOSSOUHOUI en charge de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. A l’entendre, il devra, à travers le Programme National de Recherche Agricole, capitaliser les innovations existantes et adaptées aux besoins des acteurs. Ils doivent dit-il, apporter des améliorations aux innovations existantes mais non adaptées, puis développer de nouvelles innovations pour la promotion durable des chaînes de valeurs des filières retenues dans le volet agriculture du Programme d’Actions du Gouvernement. Pour le ministre un creuset performant de mutualisation des ressources et de génération des utilisateurs en vue d’accompagner le développement du secteur agricole est indispensable pour le Bénin. Gaston DOSSOUHOUI exhorte les membres installés à maintenir le cap pour la construction continue d’innovations adaptées et la diffusion la plus large d’informations pertinentes. Ceci dans le but de contribuer à rendre le secteur agricole béninois dynamique, compétitif, attractif, résilient aux changements climatiques et créateur de richesses et d’emplois. Toute chose dont les membres ont par la voix de leur président a pris l’engagement ferme devant les autorités. Le Professeur Adam AHANCHEDE a au nom de ses pairs promis respecter les dispositions de tous les textes fondamentaux du SNRA-Bénin et tenir le flambeau du meilleur élève africain en matière de génération des informations pertinentes et des technologies adaptées aux besoins des acteurs, et de gestion de la recherche agricole. C’est désormais une nouvelle dynamique qui est impulsée au secteur à travers le Système National de Recherche Agricole du Bénin.

Il est a rappelé que les membres du Comité d’Orientation et de Suivi ainsi que ceux de la Cellule de Coordination du Système National de Recherche Agricole du Bénin (SNRA-Bénin) ont été élus lors de la 1ère Assemblée Générale tenue les 18 et 19 juin 2020. Au nombre de ces membres, le Réseau de Développement d’Agriculture Durable a été choisi pour faire partir de l’équipe de coordination.

Voici la liste des membres :

Pour le Comité d’orientation et de Suivi (COS) :

Président : Professeur  Adam AHANCHEDE de l’UAC

Secrétaire Général : Dr Ir. (MC) Latifou IDRISSOU de l’UP

Rapporteur : Dr Ir. (MR) Nestor R. AHOYO ADJOVI de l’INRAB

Les deux (02) Membres sont Dr Ir. (MC) Emile N. HOUNGBO de l’UNA et Ir. Vital TCHIBOZO du Cabinet le Christal

Pour la Cellule de Coordination :

Coordonnateur : Dr Ir. Adolphe ADJANOHOUN, Directeur Général de l’INRAB

Chargé de Programme : Professeur Elie H. MONTCHOWUI de l’UNA

Chargé des Statistiques : Ir. Patrice SEWADE de l’ONG REDAD

Giscard Amoussou

Élection des membres de ses instances dirigeantes SNRA-Bénin : Le REDAD présent dans l’équipe de coordination  

La première Assemblée Générale du Système National de Recherche Agricole du Bénin (SNRA-Bénin) a eu lieu le 18 juin 2020 dernier au siège de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB). Cette assemblée générale qui a permis la mise en place des instances dirigeantes a connu la présence des Secrétaires Généraux du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.

  « Après 22 mois de discussions, de réflexions, de rédaction de documents et de plaidoyer, le Bénin vient d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la gestion de la recherche-développement agricole en Afrique », a fait savoir, le Directeur Général de l’INRAB, Monsieur Aldophe ADJANOHOUN. Marquée par la prise du décret N°2020-212 du 18 mars 2020 portant mise en place du Système National de Recherche Agricole du Bénin, celui-ci a mission de promouvoir le développement dans le secteur agricole par la création d’une synergie d’actions entre les composantes de recherche agricole établies en République du Bénin.

Daton MEDENOU, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de sa part insiste sur le fait que  le développement des filières agricoles ne peut être envisagé sans la recherche agricole dont l’un des rôles est la généralisation et la diffusion des innovations technologiques indispensables à la levée des contraintes qui limitent l’essor de ces filières. C’est donc dans l’optique d’accompagner la politique agricole du gouvernement que le processus de dynamisation du SNRA-Bénin a été entrepris.

Le gouvernement a ouvert la voie pour le financement durable de la recherche-développement agricole au Bénin en mettant en place le SNRA, a souligné la Secrétaire Générale du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Madame Françoise ASSOGBA KOMLAN. Elle invite les différents acteurs se mobiliser pour assurer la mise en œuvre réussie du Programme National de Recherche Agricole qui a été adopté par le conseil des Ministres en sa séance du mercredi 13 juin 2018.

Au terme de l’Assemblée Générale les 05 membres du Comité d’Orientation et de Suivi, et les 02 autres membres de la Cellule de Coordination ont été choisis. Les participants à cette assemblée ont procèdé aussi à l’examen des dispositions du projet d’arrêté portant modalités de fonctionnement du Cycle de Gestion de la Recherche Agricole, et la validation du Règlement Intérieur du SNRA-Bénin.

Résultats issus des élections des membres des deux (02) organes statutaires de la 1ère Assemblée Générale (AG) du SNRA-Bénin le jeudi 18 juin 2020

Pour le Comité d’orientation et de Suivi (COS) :

Président : Professeur  Adam AHANCHEDE de l’UAC

Secrétaire Général : Dr Ir. (MC) Latifou IDRISSOU de l’UP

Rapporteur : Dr Ir. (MR) Nestor R. AHOYO ADJOVI de l’INRAB

Les deux (02) Membres sont Dr Ir. (MC) Emile N. HOUNGBO de l’UNA et Ir. Vital TCHIBOZO du Cabinet le Christal

Pour la Cellule de Coordination :

Coordonnateur : Dr Ir. Adolphe ADJANOHOUN, Directeur Général de l’INRAB

Chargé de Programme : Professeur Elie H. MONTCHOWUI de l’UNA

Chargé des Statistiques : Ir. Patrice SEWADE de l’ONG REDAD

 

Giscard AMOUSSOU

2e Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments : Communiqué du Bureau inter-africain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA)

En commémoration de la Deuxième Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, le Bureau inter-africain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) et le Comité de coordination FAO/OMS pour l’Afrique (CCAFRICA) ont organisé une réunion en ligne le 5 juin 2020 pour sensibiliser la population à la sécurité sanitaire des aliments. La réunion a eu lieu sous le thème «Pandémie COVID -19 et sécurité sanitaire des aliments – Mise en place de systèmes nationaux résilients de contrôle des aliments pour la protection des consommateurs et le commerce sûr». L’objectif de la réunion en ligne était de fournir une plate-forme aux autorités compétentes en Afrique chargées du contrôle sanitaire des aliments afin de partager l’information sur l’impact, les défis, les leçons de contrôle des aliments à la suite de la pandémie de la COVID -19 et identifier les pratiques exemplaires et les mesures d’atténuation pour les systèmes nationaux résilients de contrôle sanitaire des aliments. La réunion a réuni 86 participants venus de 30 pays africains, 2 CER (CEDEAO et COMESA), UA-BIRA et la Banque africaine de développement. Le Professeur Ahmed Elswalhy, Directeur l’UA-BIRA, a ouvert la réunion, le Dr Kimutai Maritim, coordonnateur du CCAFRICA.

NOUS États membres de l’Union Africaine, les Communautés Economiques Régionales, les partenaires de développement, les producteurs d’aliments, les transformateurs et les commerçants et les consommateurs;

RAPPELANT l’élan créé par les précédentes célébrations de la Journée Mondiale de la Sécurité Sanitaire des aliments (JMSSA) et désireux de collaborer à l’unisson afin de concentrer les efforts sur la réalisation d’acteurs étatiques et non étatiques ainsi que sur les acteurs directement impliqués dans les systèmes alimentaires sur le continent afin de rehausser le profil de la sécurité alimentaire à tous les niveaux ;

PRENANT CONSCIENCE que les aliments dangereux constituent une menace importante pour la santé et le bien-être des humains et peuvent entraver la transformation agricole, l’intégration des marchés et le développement économique ;

RECONNAISSANT que les maladies d’origine alimentaire font 91 millions de malades et causent 137 000 décès prématurés par an1 et que cela se traduit par des pertes de productivité de 95 milliards de dollars par an dans les seuls pays en développement 2;

CONSCIENTS de la nécessité de maintenir la confiance du public dans les systèmes nationaux de contrôle des aliments et de promouvoir un commerce sûr des denrées alimentaires,

RECONNAISSANT les défis particuliers et l’impact que la pandémie COVID-19 pourrait avoir sur les activités nationales de contrôle alimentaire telles que l’inspection, les tests de laboratoire, la surveillance du marché et le contrôle des importations et des exportations ;

CONSCIENTS de la menace sans précédent que représente la pandémie COVID-19, qui a provoqué des perturbations sociales et économiques d’une ampleur sans précédent et entraîné la fermeture de nombreuses entreprises ;

CONSCIENTS que grâce à l’échange d’informations et d’expériences, des mesures d’atténuation potentielles peuvent être identifiées pour assurer la mise en place et la mise en œuvre des systèmes nationaux de contrôle des aliments qui seront résistants aux pandémies et aux crises futures ;

DEMANDENT que les mesures suivantes soient prises:

  1. Accroître les investissements dans la sécurité sanitaire des aliments, y compris le renforcement des capacités de gestion des urgences en matière de salubrité des aliments, afin d’assurer la sécurité des approvisionnements alimentaires sur les marchés officiels et non officiels ;
  2. Encourager l’utilisation de méthodes de caractérisation des risques pour gérer les risques liés à la salubrité des aliments et veiller à ce que l’attention et les ressources soient réalignées sur les opérations classées comme présentant un risque moyen ou élevé ;
  3. Encourager l’harmonisation des protocoles d’inspection sur tout le continent afin de réduire au minimum les effets de la crise future et faciliter le commerce intra-africain des aliments ;
  4. Examiner le cadre réglementaire existant, évaluer la situation nationale en matière de contrôle des aliments et envisager l’utilisation de technologies dans l’excitation de certaines fonctions réglementaires afin de limiter l’impact des crises futures sur le contrôle des aliments ;
  5. Encourager l’utilisation de la certification électronique et du commerce électronique pour faire face au commerce et éviter l’impact des restrictions de circulation en temps de crise ;
  6. Encourager l’industrie alimentaire à s’autoréguler de plus en plus en fournissant un bon cadre réglementaire et un environnement favorable ;
  7. Renforcer les capacités de l’industrie alimentaire et orienter la mise en œuvre des systèmes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments fondés sur les principes HACCP et les mesures de contrôle préventif.
  8. Encourager la collaboration multisectorielle sur la sécurité sanitaire des aliments, non seulement en période de crise, mais aussi au quotidien.

Communiqué du RENOVA : Pandémie du COVID-19

La pandémie du COVID-19 qui sévit aujourd’hui est l’affaire de tous. Elle n’épargne ni riches ni pauvres. Il sévit tant dans les pays développés que dans les pays en développement. Le Réseau National des ONG actives dans l’Agriculture Durable (RENOVA), institution faîtière des ONG du secteur de l’agriculture n’entend pas rester loin des actions prônées par le gouvernement. Les responsables du Réseau remercient le gouvernement du Bénin à travers lui, son Excellence Patrice Talon, Président de la République pour s’être levé très tôt et prendre des mesures innovantes afin de préserver la vie des populations. Ils saluent les dispositions mises en place pour ralentir cette pandémie. Le Réseau RENOVA salue lesdites dispositions novatrices en cours et encourage le gouvernement dans son combat. Il invite les populations à plus de civisme, de prudence et, au respect strict des mesures de prévention annoncées par les autorités gouvernementales.

₪ Laver régulièrement les mains à l’eau et au savon

₪ Éternuer ou tousser dans son coude

₪ Utiliser les mouchoirs à usage unique

₪ Porter les masques

₪ Limiter les déplacements sans intérêt

₪ Éviter les rassemblements de plusieurs personnes

₪ Respecter le cordon sanitaire

Par ailleurs, le Réseau RENOVA invite ses membres (Organisation de la Societé Civile), Acteurs des filières agricoles du Bénin à accompagner le gouvernement dans sa communication pour frêner la propagation du COVID-19. Il reste confiant que dans notre civisme nous allons gagner le combat contre le COVID-19 et ensemble, poursuivre notre marche pour le développement des filières agricoles et nourrir les populations du Bénin, de l’Afrique, et du monde.

Je vous remercie.

Patrice Lagnon SEWADE, Président RENOVA

Foire nationale de Doyiwé: Le REDAD s’emploie à redonner vie au Doyiwé

Confiant du manque à gagner de son absence sur le marché et sa rareté dans les plats, le consortium constitué de chercheurs, organisations non gouvernementale opérant dans le secteur agricole et acteurs de la chaîne de production, a décidé de faire renaître le Doyiwé. Une foire de valorisation et de présentation des résultats de recherche s’est déroulée le 5 mars 2020 à Tokégon dans la commune de Djidja.

Exposition de Doyiwé par les productrices et producteurs – ©SOJAGNON

 Dans le but de redonner vie à la lentille de terre menacée de disparition, le réseau de développement d’agriculture durable (REDAD) à travers le projet Doyiwé dans un consortium avec les chercheurs s’est lancé dans la résurrection de ce produit. Un projet soutenu par le gouvernement Hollandais à travers l’organisation Néerlandaise pour la recherche. Selon le professeur Vodounhè, Spécialiste en reproduction des cultures rares en disparition, « Il y a un certain nombre d’espèces négligées sur lesquelles la recherche travaille depuis des années. Doyiwé fait partir de ces espèces qui étaient bien cultivés avant et aujourd’hui tant à disparaître ». Il signale que « Nous sommes actuellement en train de faire donc sa promotion ». « On a commencé d’abord par collectionner tous les échantillons cultivés au niveau national puis au niveau régional. On a ensuite procédé à la sélection pour voir ce qui répond le plus à la productivité pour la résistance aux maladies, aux insectes. On a donc retenu un certain nombre dont la semence  été produite », a-t-il expliqué. Patrice Sèwadé, coordonnateur de Sojagnon ONG, dira que « les chercheurs, les ONGs et les acteurs dans un consortium ont décidé de réfléchir sur le Doyiwé et sa production ». C’est dans ce cadre qu’ils ont à travers des recherches accompagné les producteurs afin que la production soit améliorée. Pour lui, ils ont quitté loin et ce qui se révèle aujourd’hui est que le Doyiwé a pu renaître. Il confie par ailleurs que les travaux sont toujours en cours afin de sortir les meilleurs produits avec de meilleurs rendements. Il fait savoir que leur vision est que le Doyiwé revienne comme un mets en consommation quotidienne et non celle des fêtes de fin d’année ou des cérémonies. A l’en croire, il y a encore quelques années, notamment trois ans environ, il est difficile de produire une tonne de Doyiwé par an. Avec les travaux et l’accompagnement des producteurs, le rendement a amélioré nettement. Il espère faire monter encore plus ce rendement les prochaines saisons. « Il me plait de vous dire que cette foire, bien que cela soit une fête, c’est une occasion de révéler au Bénin, en Afrique et au monde, les potentiels que regorge notre territoire », a précisé monsieur Patrice Sèwadé. Il martèle ensuite que « Si nous avons décidé de faire cette foire dans le village de Tokégon et au milieu des producteurs, c’est parce que nous avons voulu que ce produit apporte de la ressource locale, une contribution à l’économie locale ». Pour celui-ci, « Il faut que les chefs d’arrondissement, les chefs de village et les producteurs puissent prendre cela à cœur pour que nous puissions voir comment nous impactons le niveau économique de nos populations ».

Coordonnateur du projet, Martin Agboton explique le processus ayant abouti à une telle recherche. A l’entendre, le « Doyiwé est une légumineuse comptée parmi les espèces négligées et en voie de disparition ». Il fait remarquer que cette légumineuse peut contribuer à la sécurité nutritionnelle des ménages, car ses graines sèches contiennent environ 21,3% de protéines et de nombreux acides aminés essentiels tels que la lysine et la méthionine ». Pour lui, « Toutes les parties de Doyiwé sont utilisées pour l’alimentation humaine et animale et la médecine traditionnelle ». Il pense que « La culture a aussi un fort potentiel de lutte contre l’insécurité alimentaire ». Il fait savoir que « sa disponibilité est menacée par les mauvaises pratiques agronomiques et le manque de semences de qualité conduisant à un rendement faible, etc ». C’est pourquoi explique le coordonnateur que « ensemble avec les partenaires SOJAGNON (coordonnatrice), UAC/FSA-LEA, REDAD, WUR / MCB et BAIH-Sarl nous travaillons pour lever ces contraintes à travers le projet Doyiwé financé par NWO-WOTRO des Pays-Bas ». A l’en croire, « Notre ambition est de faire en sorte que le Doyiwé ne soit plus perçu comme une culture réservée aux périodes de festivité, mais consommé comme les plats traditionnels de riz, maïs, etc ».   Commencé le 1er Octobre 2018 et prend fin le 30 Septembre 2020, le projet a trois composantes. Martin Agboton souligne l’étude des préférences des consommateurs, transformateurs et agriculteurs béninois de Doyiwé et des arrangements institutionnels nécessaires pour accroître l’offre de Doyiwé, la Caractérisation de Doyiwé, et la sélection des cultivars, et l’identification des bonnes pratiques agronomiques et le Développement. Il se dit rassuré que « les travaux réalisés dans ce projet aujourd’hui nous permettent d’avoir une connaissance sur les différentes accessions disponibles, les préférences des acteurs de Doyiwé, les pratiques agronomiques et la caractérisation des accessions ».

Variétés sélectionnées de Doyiwé – ©SOJAGNON

Sélectionneur de formation, membre du consortium chercheur Dr Eric Agoï informe qu’ « On a remarqué que le Doyiwé est la légumineuse graine la plus prisée. 1 Kg de Doyiwé peut couter 1500 à 2000 francs CFA. Ça peut donc aller de 4 à 5 dollars et plus. Ça coûte plusieurs fois le prix d’un kilo de riz par exemple » Il appuie en disant que « cette culture est d’autant plus importante qu’elle n’est connue qu’au Bénin et dans les pays voisins ». « C’est une culture négligée dont le Bénin peut en faire une culture d’exportation », rappelle le chercheur. « Nous nous sommes chargés de travailler pour clarifier l’itinéraire technique pour assurer un bon rendement, développer des variétés améliorées à haut rendement avec un temps de cuisson plus ou moins réduit, des variétés qui plaisent aux producteurs, commerçants et aux consommateurs », fait savoir le chercheur. « Nous avons également identifié les différentes maladies qui embêtent la culture et nous travaillons à trouver les moyens de gestion de ces maladies afin de proposer aux producteurs, les meilleurs moyens, les meilleures techniques de production. Et si le gouvernement pourrait en faire un produit prioritaire, cette culture pourrait être promu et apportée de la devise au pays », a indiqué Dr Eric Agoï. Il rassure de ce qu’ « On a des variétés que nous allons bientôt introduit au catalogue national et dès lors qu’elles seront inscrites au catalogue national, les semences seront disponibles aux producteurs et nous aurons de meilleurs rendements. Nous rêvons que les producteurs récoltent jusqu’à deux tonnes par hectare ».

Photo de famille des acteurs du projet Doyiwé avec les producteurs – ©SOJAGNON

Il faut souligner qu’au cours de cette foire, mis à part les produits issus des recherches, et présenter par les producteurs, d’autres semences de différentes couleurs ont été présentées. Au cours de cette foire, trois producteurs ont été distingués pour leur rendement et le respect des consignes des chercheurs favorisant la suite des travaux. Le rendez-vous est donné pour l’année prochaine pour la deuxième édition.

Giscard AMOUSSOU

Interdiction de la transhumance transfrontalière : Le Bénin accorde un moratoire de deux mois au Niger

Le Gouvernement béninois, déplorant, chaque année, de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels de la part des pasteurs étrangers, a interdit, en conseil des ministres, la transhumance transfrontalière. Mais le Chef de l’Etat du Niger a envoyé un émissaire au Bénin pour plaider le cas des pasteurs nigériens. L’envoyé du Président nigérien a eu gain de cause après une séance de travail tenue le mardi 18 février 2020 au Ministère des Affaires Etrangères avec les Ministres béninois en charge de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ; de l’intérieur et de la Sécurité Publique ; de la Décentralisation et de la Gouvernance locale et du Cadre de Vie et du Développement Durable.

Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (à gauche); Gaston Cossi DOSSOUHOUI, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (au milieu) ; Alassane SEIBOU, Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale (à droite) –  © Crédit Photo : PFCOM-DIRCOM/PR-MAEP

L’émissaire nigérien, Albadé ABOUBA, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, a, en partie, eu gain de cause. Le Gouvernement béninois a accordé au Niger un moratoire exceptionnel de deux mois. Entre le 1er mars et le 30 avril 2020, les pasteurs nigériens sont autorisés à entrer sur le territoire béninois avec leurs troupeaux. Mais à certaines conditions. En effet, le communiqué qui a sanctionné la séance de travail entre les deux Etats exige du Niger, « la transmission aux autorités béninoises de la liste officielle des éleveurs candidats à la transhumance ainsi que les effectifs de leurs troupeaux respectifs ; la délivrance au profit des transhumants attendus au Bénin des certificats internationaux de transhumance ; la sensibilisation des pasteurs pour la détention des documents d’identité en cours de validité ; la conduite des troupeaux par des bouviers âgés de dix-huit ans au moins ; l’encadrement des animaux par un nombre suffisant de bergers, (1 berger pour 50 à 100 têtes de bétail) ; la traversée et le pâturage de jour et l’interdiction aux pasteurs la détention et l’usage des armes de guerre et de tout stupéfiant ».

Les engagements du Bénin

Une fois que le Niger accède aux exigences du Bénin, ce dernier promet de mettre en place un dispositif d’accueil des transhumants aux portes d’entrée. Il s’agira concrètement de « faire passer gratuitement les troupeaux sur son territoire national ; de rendre disponible l’aliment bétail aux portes d’entrée et sur les axes des transhumants ; de mettre en quarantaine et vacciner aux frais du pasteur transhumant, tout troupeau non détenteur du certificat international de transhumance ». Toutefois, le Bénin se réserve le droit de refouler tout troupeau n’ayant pas emprunté les portes d’entrée définies. Les deux parties s’engagent à impliquer davantage les Organisations des producteurs dans la gestion de la transhumance, mentionne le communiqué final. Le Gouvernement béninois était représenté par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Sacca LAFIA, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi DOSSOUHOUI ; le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, Alassane SEIBOU et le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, José TONATO.

Source : PFCOM-DIRCOM/PR-MAEP

Fête des cotonculteurs : quand l’histoire se révèle

Les cotonculteurs étaient en fête le weekend dernier dans la commune de Savalou. Cette fête qui est à sa troisième édition est le résultat d’une bonne performance dans la production cotonnière au Bénin. Premier en matière de production du coton en Afrique, ce record est le fruit d’un travail minutieux dont il faut saluer la bravoure des acteurs, du Ministre en charge de l’Agriculture Monsieur DOSSOUHOUI C. Gaston et surtout du gouvernement qui a su mettre la discipline au sein des familles d’acteurs que compose l’Association Interprofessionnelle du Coton (AIC).

En effet, pendant plusieurs années, le coton qui est la première source de rendement agricole au Bénin a subi une grande régression. À peine cent mille tonnes de production, le Bénin n’a pu franchir la barre des 200 mille tonnes des années durant. La guerre entre acteurs et politiques d’une part, le prix du coton graine d’autre part et la politique de commercialisation étaient le nœud dorsal de cette filière. Ces réalités impactent négativement non seulement les producteurs, mais aussi les entreprises égreneuses et les employés. La faible production du coton entraînait à peine trois mois de fonctionnement des usines d’égrenage et à peine quatre mois pour les usines de trituration ce qui donne donc des emplois temporaires. Les différentes entreprises ou industries sont obligées dans cette circonstance de réduire le personnel d’un côté et de l’autre côté le peu qui reste bénéficie de quelques mois de travail sur l’année. Seul certains ont six mois de travail chaque année.

Aussi survient les difficultés des usines productrices d’huile comme fludor et Shb qui ont de la peine à être livrées en grains de coton pour faire fonctionner leurs activités. Ces difficultés ont conduit lesdites industries comme Fludor à recourir à d’autres matières premières telle que le soja. Une filière mise en place par Monsieur Patrice SEWADE, alors Chargé de Mission de la Société et Adjoint au Directeur des Filières Agricole (DFA/Fludor). Le recours à ces spéculations et les difficultés dans la production du coton font que les politiques optent pour la diversification agricole. Cette nouvelle vision a entraîné l’éclosion d’autres filières dont l’ananas, le Karité, le Soja, le maïs, l’anacarde, le palmier à huile, les agrumes et autres. Une nouvelle politique de contrôle de ces spéculations devient la feuille de route de la filière agricole au Bénin. Ainsi, le coton qui était la seule production agricole prisée par les politiques laisse donc place à d’autres. Pendant un moment, on a assisté à la hausse de productivité des nouvelles filières mises en valeur. La flambée de la production permet de servir les entreprises qui à défaut du coton recouraient à ces graines.

C’est dans ces conditions que le nouveau gouvernement s’est mis en place. L’arrivée de Patrice Talon à la tête de l’État a été pour bien des producteurs une chance puisqu’il est le numéro 1 en matière de gestion de la filière coton au Bénin. Contrairement à ce qu’on pensait, le chef de l’État ne s’est pas laissé seulement à la production de ce qu’il sait mieux faire. Il a opté pour la diversification agricole en adoptant une nouvelle politique du secteur qui met en vedette les pôles de développement agricole basées sur la territorialisation des filières agricoles. Ainsi de 150 mille tonnes environ avant sa prise de pouvoir, la production cotonnière a franchi la barre des 650 mille tonnes en trois années. Le riz, le maïs, le palmier à huile, l’anacarde et le soja ont connu une flambée jamais égalée. Mais il faut noter que le gouvernement dans le but de permettre aux entreprises nationales et aux populations de bénéficier de la production nationale a pris le soin d’interdire toute exportation à l’état brute de ces produits. Depuis que le Bénin connait une surproduction, l’accord a été donné d’exporter certains produits afin d’écouler l’excédent. Aujourd’hui, les usines d’égrenage et celles de trituration de graines de coton tournent à plein régime. Ce qui permet aux industries de recruter tant de personnels permanents que temporaires. Une main d’œuvre de plus pour les producteurs. L’on se rend compte que loin d’être une simple chance pour les usines, la production permet de créer d’autres emplois.

C’est dans ce cadre qu’intervient la fête des cotonculteurs. Une initiative qui non seulement permet de féliciter les meilleurs producteurs mais aussi d’encourager d’autres à améliorer leurs pratiques agricoles et augmenter leur production. Cette fête qui est une occasion pas seulement festive mais de don de plusieurs matériels incite les producteurs à redoubler d’effort afin de battre leur propre record de production. L’autre chose est d’opter pour une agriculture durable permettant de garantir à l’avenir la sauvegarde des filières mais aussi des terres.

 

Giscard AMOUSSOU, Conseiller en communication

DEUX ÉMINENTS CHERCHEURS DU SNRA HONORÉS PAR LE REDAD ET SOJAGNON

C’est une salle parée de monde qui a abrité ce 12 Juin 2019, la cérémonie de distinction et de reconnaissance de deux éminents chercheurs du Système National de Recherche Agricole (SNRA). Il s’agit des Professeurs Adolphe ADJANOHOUN et Joseph HOUNHOUIGAN. Une initiative à mettre à l’actif du Réseau de Développement de l’Agriculture Durable (REDAD) et de l’ONG SOJAGNON. Cette messe de gratitude des acteurs non étatique bénéficiaires des résultats de recherche à l’endroit des deux chercheurs est soutenue et co-présidée par les ministres Gaston DOSSOUHOUI et Marie-Odile ATTANASSO, respectivement Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (MAEP), et Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS). Des présences qui témoignent à souhait que la prise en compte des défis liés au développement de l’agriculture au Bénin appelle à une mobilisation de tous.

Monsieur Patrice SEWADE, Coordonnateur du REDAD

Dans son discours introductif, Monsieur Patrice SEWADE, coordonnateur du REDAD et représentant des acteurs non étatique dans le système national de recherche agricole au Bénin a exprimé son immense joie de voir collègues, familles et amis des deux éminents chercheurs répondre présents pour partager ce moment solennel et convivial de reconnaissance. Il se veut cette initiative, la première dans l’histoire du monde agricole béninois fasse tache d’huile et voit honorer les jours à venir d’autres éminents chercheurs engagés au service du développement agricole et de l’alimentation de la population. Il a par la suite, formuler des plaidoyers à l’endroit du gouvernement et des acteurs de la recherche agricole: (i) l’introduction et l’adoption de la Loi d’Orientation Agricole de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (LOASAN), (ii) le financement de la recherche agricole et de diffusion des résultats de recherche (conseil Agricole), (iii) l’appui et le soutien à l’idée du projet de promotion des jeunes chercheurs de recherche agricole pour le développement  (ProRAD), (iv) l’institution de la notion de célébration des meilleurs chercheurs et développeurs du Système National de la Recherche Agricole (SNRA) conformément à la vision du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) du Bénin Révélé « révélé les Scientifiques béninois à eux même et au monde ».

Professeur Joseph HOUNHOUIGAN (a droite) & Professeur Adolphe ADJANOHOUN (a gauche)

 

En effet, ces deux récipiendaires qualifiés de chercheurs féconds sont des passionnés des sciences agronomiques. Ils ont chacun d’eux à leur palmarès des centaines de réalisations composées d’articles et de manuels techniques et scientifiques. Très prolifique en matière d’activités de recherche, ils ont œuvré au sein de plusieurs équipes pluridisciplinaires et multi-institutionnelles tant nationales que internationales. Ces athlètes de la recherche scientifique ont effectué des recherches dans les sciences agronomiques et, ont produit des résultats sur plus d’une vingtaine de sujets, lesquels résultats ont été éprouvés, expérimentés, reconnus et publiés dans des revues scientifiques à renommée internationale. Ils ont également élaboré, coordonné et participer à plusieurs programmes/projets de recherche agricole pour développement.

Madame Marie-Odile ATTANASSO, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (à droite) et Monsieur Gaston DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (à gauche)

 

Pour le Ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) « les honneurs au mérite des bénéficiaires (ndlr) doivent provenir des actions que ces derniers mènent (…) il est peiné d’observer que dans le monde des chercheurs, il y a pas mal de mérites anonymes, non connus. Mais il se fait que aujourd’hui dans le secteur agricole et rural, des ONG et pas des moindres (REDAD et l’ONG SOJAGNON) ont reconnu le mérite de ces deux éminents chercheurs, deux complices du développement. Les honneurs rendus aux Professeurs Adolphe ADJANOHOUN et Joseph HOUNHOUIGAN ne sont pas des mérites individuels mais l’œuvre collective de toute une équipe, que ces deux personnalités ont su constituer autour d’eux.» Il a par ailleurs formulé à l’endroit des chercheurs le souhait de voir disponible des éléments de recherche, que nous pouvons utiliser tout de suite, c’est-à-dire directement applicable par le producteur pour modifier nos systèmes de production, et développer les filières porteuses sur lesquelles le gouvernement a mis un accent particulier dans son programme d’action.

 

 

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