REDAD-BENIN

01 BP 3051 Cotonou -Benin

E-mail

redadbenin@yahoo.fr

Contact

(+229) 21 36 24 91

Titre

Autem vel eum iriure dolor in hendrerit in vulputate velit esse molestie consequat, vel illum dolore eu feugiat nulla facilisis at vero eros et dolore feugait.

Archive mensuelle juin 2020

Élection des membres de ses instances dirigeantes SNRA-Bénin : Le REDAD présent dans l’équipe de coordination  

La première Assemblée Générale du Système National de Recherche Agricole du Bénin (SNRA-Bénin) a eu lieu le 18 juin 2020 dernier au siège de l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin (INRAB). Cette assemblée générale qui a permis la mise en place des instances dirigeantes a connu la présence des Secrétaires Généraux du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.

  « Après 22 mois de discussions, de réflexions, de rédaction de documents et de plaidoyer, le Bénin vient d’écrire une nouvelle page de l’histoire de la gestion de la recherche-développement agricole en Afrique », a fait savoir, le Directeur Général de l’INRAB, Monsieur Aldophe ADJANOHOUN. Marquée par la prise du décret N°2020-212 du 18 mars 2020 portant mise en place du Système National de Recherche Agricole du Bénin, celui-ci a mission de promouvoir le développement dans le secteur agricole par la création d’une synergie d’actions entre les composantes de recherche agricole établies en République du Bénin.

Daton MEDENOU, Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, de sa part insiste sur le fait que  le développement des filières agricoles ne peut être envisagé sans la recherche agricole dont l’un des rôles est la généralisation et la diffusion des innovations technologiques indispensables à la levée des contraintes qui limitent l’essor de ces filières. C’est donc dans l’optique d’accompagner la politique agricole du gouvernement que le processus de dynamisation du SNRA-Bénin a été entrepris.

Le gouvernement a ouvert la voie pour le financement durable de la recherche-développement agricole au Bénin en mettant en place le SNRA, a souligné la Secrétaire Générale du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Madame Françoise ASSOGBA KOMLAN. Elle invite les différents acteurs se mobiliser pour assurer la mise en œuvre réussie du Programme National de Recherche Agricole qui a été adopté par le conseil des Ministres en sa séance du mercredi 13 juin 2018.

Au terme de l’Assemblée Générale les 05 membres du Comité d’Orientation et de Suivi, et les 02 autres membres de la Cellule de Coordination ont été choisis. Les participants à cette assemblée ont procèdé aussi à l’examen des dispositions du projet d’arrêté portant modalités de fonctionnement du Cycle de Gestion de la Recherche Agricole, et la validation du Règlement Intérieur du SNRA-Bénin.

Résultats issus des élections des membres des deux (02) organes statutaires de la 1ère Assemblée Générale (AG) du SNRA-Bénin le jeudi 18 juin 2020

Pour le Comité d’orientation et de Suivi (COS) :

Président : Professeur  Adam AHANCHEDE de l’UAC

Secrétaire Général : Dr Ir. (MC) Latifou IDRISSOU de l’UP

Rapporteur : Dr Ir. (MR) Nestor R. AHOYO ADJOVI de l’INRAB

Les deux (02) Membres sont Dr Ir. (MC) Emile N. HOUNGBO de l’UNA et Ir. Vital TCHIBOZO du Cabinet le Christal

Pour la Cellule de Coordination :

Coordonnateur : Dr Ir. Adolphe ADJANOHOUN, Directeur Général de l’INRAB

Chargé de Programme : Professeur Elie H. MONTCHOWUI de l’UNA

Chargé des Statistiques : Ir. Patrice SEWADE de l’ONG REDAD

 

Giscard AMOUSSOU

2e Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments : Communiqué du Bureau inter-africain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA)

En commémoration de la Deuxième Journée mondiale de la sécurité sanitaire des aliments, le Bureau inter-africain des Ressources Animales de l’Union Africaine (UA-BIRA) et le Comité de coordination FAO/OMS pour l’Afrique (CCAFRICA) ont organisé une réunion en ligne le 5 juin 2020 pour sensibiliser la population à la sécurité sanitaire des aliments. La réunion a eu lieu sous le thème «Pandémie COVID -19 et sécurité sanitaire des aliments – Mise en place de systèmes nationaux résilients de contrôle des aliments pour la protection des consommateurs et le commerce sûr». L’objectif de la réunion en ligne était de fournir une plate-forme aux autorités compétentes en Afrique chargées du contrôle sanitaire des aliments afin de partager l’information sur l’impact, les défis, les leçons de contrôle des aliments à la suite de la pandémie de la COVID -19 et identifier les pratiques exemplaires et les mesures d’atténuation pour les systèmes nationaux résilients de contrôle sanitaire des aliments. La réunion a réuni 86 participants venus de 30 pays africains, 2 CER (CEDEAO et COMESA), UA-BIRA et la Banque africaine de développement. Le Professeur Ahmed Elswalhy, Directeur l’UA-BIRA, a ouvert la réunion, le Dr Kimutai Maritim, coordonnateur du CCAFRICA.

NOUS États membres de l’Union Africaine, les Communautés Economiques Régionales, les partenaires de développement, les producteurs d’aliments, les transformateurs et les commerçants et les consommateurs;

RAPPELANT l’élan créé par les précédentes célébrations de la Journée Mondiale de la Sécurité Sanitaire des aliments (JMSSA) et désireux de collaborer à l’unisson afin de concentrer les efforts sur la réalisation d’acteurs étatiques et non étatiques ainsi que sur les acteurs directement impliqués dans les systèmes alimentaires sur le continent afin de rehausser le profil de la sécurité alimentaire à tous les niveaux ;

PRENANT CONSCIENCE que les aliments dangereux constituent une menace importante pour la santé et le bien-être des humains et peuvent entraver la transformation agricole, l’intégration des marchés et le développement économique ;

RECONNAISSANT que les maladies d’origine alimentaire font 91 millions de malades et causent 137 000 décès prématurés par an1 et que cela se traduit par des pertes de productivité de 95 milliards de dollars par an dans les seuls pays en développement 2;

CONSCIENTS de la nécessité de maintenir la confiance du public dans les systèmes nationaux de contrôle des aliments et de promouvoir un commerce sûr des denrées alimentaires,

RECONNAISSANT les défis particuliers et l’impact que la pandémie COVID-19 pourrait avoir sur les activités nationales de contrôle alimentaire telles que l’inspection, les tests de laboratoire, la surveillance du marché et le contrôle des importations et des exportations ;

CONSCIENTS de la menace sans précédent que représente la pandémie COVID-19, qui a provoqué des perturbations sociales et économiques d’une ampleur sans précédent et entraîné la fermeture de nombreuses entreprises ;

CONSCIENTS que grâce à l’échange d’informations et d’expériences, des mesures d’atténuation potentielles peuvent être identifiées pour assurer la mise en place et la mise en œuvre des systèmes nationaux de contrôle des aliments qui seront résistants aux pandémies et aux crises futures ;

DEMANDENT que les mesures suivantes soient prises:

  1. Accroître les investissements dans la sécurité sanitaire des aliments, y compris le renforcement des capacités de gestion des urgences en matière de salubrité des aliments, afin d’assurer la sécurité des approvisionnements alimentaires sur les marchés officiels et non officiels ;
  2. Encourager l’utilisation de méthodes de caractérisation des risques pour gérer les risques liés à la salubrité des aliments et veiller à ce que l’attention et les ressources soient réalignées sur les opérations classées comme présentant un risque moyen ou élevé ;
  3. Encourager l’harmonisation des protocoles d’inspection sur tout le continent afin de réduire au minimum les effets de la crise future et faciliter le commerce intra-africain des aliments ;
  4. Examiner le cadre réglementaire existant, évaluer la situation nationale en matière de contrôle des aliments et envisager l’utilisation de technologies dans l’excitation de certaines fonctions réglementaires afin de limiter l’impact des crises futures sur le contrôle des aliments ;
  5. Encourager l’utilisation de la certification électronique et du commerce électronique pour faire face au commerce et éviter l’impact des restrictions de circulation en temps de crise ;
  6. Encourager l’industrie alimentaire à s’autoréguler de plus en plus en fournissant un bon cadre réglementaire et un environnement favorable ;
  7. Renforcer les capacités de l’industrie alimentaire et orienter la mise en œuvre des systèmes de gestion de la sécurité sanitaire des aliments fondés sur les principes HACCP et les mesures de contrôle préventif.
  8. Encourager la collaboration multisectorielle sur la sécurité sanitaire des aliments, non seulement en période de crise, mais aussi au quotidien.